LA DOUBLE PERSONALITE DE SAMARA

Extrait n°23-D des archives impériales.


C'est pendant les classes préparatoire qu'il fût remarqué l'instabilité de l'Agent Samara. Tout porte à croire que ses expériences passées au sein de son propre peuple , en Tulvie, y sont pour quelque chose. Les moeurs de ce peuple barbare, aux pratiques indécentes ont surement marqué la jeune fille jusqu'à la fin de ces jours. Abandonnée par sa famille aux bons soins du Khalife de leur contrée, elle eu la bonne fortune néanmoins, d'avoir les mains vives et l'esprit plus encore. Le Khalife Malak, flairant certainement l'aubaine, prévoyait de faire d'elle une future Haschashi (assassin en langue Tulvienne). Pour parfaire le joyau qu'il voyait briller sous ses yeux, il engagea une forte somme pour donner à cette jeune fille le meilleur des entrainement. Mais même la plus belle pierre peux avoir une imperfection que seul un maitre bijoutier pourrait apercevoir. Ce maitre, fut Utchass, instructrice à l'école impériale. Elle vit la pierre dans son ensemble, mais à la différence de l'ancien artisan, elle repris, depuis le début et avec une patience infinie, le polissage. Les jours furent douloureux dans tous les sens du terme pour la jeune Samara ce qui n'arrangea pas sa psyché, bien au contraire. Obligée de se refugier dans d'obscurs recoins pour éviter la douleur, elle s'essaya aux jeux de la seduction et papillonna vers de jeunes hommes de l'école pour obtenir soutien et protection. Mais rien ne peut detourner Utchass, La Veuve Noire de sa proie une fois trouvée. Samara en vin a se fabriquer un masque à l'effigie de sa nouvelle maitresse pour se trouver une compagnie et l'assurance qu'elle ne possedait pas elle même. Plus le temps passait et plus elle affectionnait cet etrange morceau de bois qui semblait parfois vibrer entre ses mains...La fin du cursus scolaire et le début d'une nouvelle vie sembla ramener Samara vers le droit chemin, en apparence du moins... Mais en se debarrassant de l'objet les doutes survinrent rapidement de nouveau, des questions jaillissent dans son esprit...Le masque n'est plus maintenant et Samara est encore la, le regard souvent perdu dans des pensées qu'elle seule peut saisir. Parfois son ancienne maitresse lui manque. C'est mal, elle le sait mais c'est ainsi. Ni les bons soins de ses compagnons ni la route parcourue n'y fait...et parfois le soir, à la lumière des bougies, quand Samara passe ses doigts sur son visage, elle se surprend à imaginer les doigts d'une autre personne, aux cheveux noir de jais qui lui effleure la bouche, le corps... Et la, le doute disparais...